Visites pour les groupes scolaires

La Maison des Hommes et des techniques propose une offre de médiation variée à l’attention des scolaires et de leurs accompagnants. Forte de sa visite adaptée de l’exposition « Bâtisseurs de navires » et des expositions temporaires, de ses ateliers pédagogiques et de ses parcours EAC, l’équipe de médiation présente ici les informations principales. Pour plus de renseignements et pour accéder au dossier pédagogique, merci de nous contacter.

Informations pratiques

Chaque visite proposée peut être réalisée seule ou accompagnée par un atelier pédagogique. Quelle que soit la formule choisie, un créneau horaire de 2h est automatiquement réservé.

Les visites inscrites sur le Pass Culture et la plateforme Adage sont accompagnées des logos suivants :

  et

 

Nous contacter

Maison des Hommes et des techniques
Bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes
2 Bis Boulevard Léon Bureau
44200 NANTES

02 40 08 20 22

contact@mht-nantes.fr

Horaires et tarifs

Ouvert du lundi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 18h.

Tarifs :

  • 1 classe : 70 euros pour la demi-journée, 90 euros pour la journée.

Réservations par téléphone au 02 40 08 20 22 ou par mail à l’adresse contact@mht-nantes.fr.

Si vous souhaitez simplement avoir un bref aperçu de nos visites guidées et de nos expositions, vous pouvez cliquer sur notre livret de visite. Pour des informations plus fournies, vous pouvez poursuivre la lecture de cette page.

Formule « Raconte moi les bateaux »

Public visé :
de la maternelle (à partir des moyennes sections) au CP

Durée de la visite  : 1h30

Informations pratiques :

Descriptif :

Toutes sortes de navires ont été construits au dernier chantier naval nantais Dubigeon : des dragues, des cargos, des chalutiers ou bien encore des remorqueurs. À des époques antérieures d’autres navires ont été construits à Nantes, des galères romaines en passant par les voiliers en bois. L’évolution des techniques a conduit les navires à changer de forme, passant du bois au métal et les derniers bateaux construits à Nantes présentaient des fonctionnalités très diverses.

Les cartes des maquettes de bateaux à retrouver dans l'exposition

Déroulé :

  1. Jeu de piste dans l’exposition permanente et le hall d’accueil

Cette animation est une adaptation du jeu de memory, visant à faire découvrir aux enfants différentes maquettes de navires présentes dans nos espaces. Plusieurs photos d’éléments précis de chaque maquette sont montrées aux enfants, qui doivent, par la suite, retrouver ces maquettes dans l’exposition. Cela permet de donner quelques explications sur les fonctions des différents navires représentés en maquette.

    2. Atelier « ça flotte ou pas »

Partant de l’idée commune selon laquelle « un objet lourd coule », nous faisons, grâce à diverses expériences pratiques, réfléchir les enfants aux questions de densité, de volume et de flottabilité. Pour les plus grands, l’atelier a aussi pour objectif de comprendre le principe d’Archimède ainsi que le calcul de volume.
 

   3. Kamishibai

Une histoire sous forme de kamishibai peut être proposée pour conclure cette médiation. L’idée étant, encore une fois, d’intégrer différents types de  bateaux qui pouvaient être construits au chantier en les intégrant au scénario de ce kamishibai.

Formule « Il y a 100 ans, être femme et ouvrière à Nantes »

Public visé :
du CE2 au CM2

Durée de la visite  : 2h

Informations pratiques :

Descriptif :

L’histoire industrielle nantaise s’écrit aussi au féminin ! Longtemps oubliée et méconnue, la main d’œuvre féminine était pourtant très importante dans les entreprises industrielles de l’agglomération nantaise. Cet atelier permet de revenir sur les conditions de vie et de travail des femmes dans les industries nantaises au début du XXe siècle, ainsi que sur leurs combats et leurs droits.

Ouvrières travaillant dans les biscuiteries

À partir de l’exploration de documents d’archives, les élèves sont invité·e·s à découvrir les conditions de vie et de travail des femmes dans différents secteurs de l’industrie nantaise. Cet atelier archives est encadré par des médiateur·trice·s de la MHT, en partenariat avec le Centre d’Histoire du Travail (CHT).

Les enfants réparti·e·s en 4 groupes explorent un secteur spécifique (conserverie, chantier naval, manufacture des tabacs et biscuiterie), à l’aide d’un livret à remplir. Cet atelier permet aussi de s’interroger sur l’égalité femmes-hommes d’hier à aujourd’hui.

Pour conclure, les enfants sont invité·e·s à réaliser une petite synthèse (écrit, dessin) de leurs découvertes pour la présenter aux élèves des autres groupes.

Formule « Bâtisseurs »

Public visé :
du CP aux études supérieures

Durée :

  • visite seule : 1h15 à 1h30
  • visite couplée à un atelier pédagogique : 2h

Informations pratiques :

 

Descriptif :
À quoi ressemblaient les chantiers navals ? Quels étaient les métiers de la construction navale? Dans quelles conditions et avec quels outils les ouvrier·ère·s travaillaient-ils·elles ? C’est à ces questions et à bien d’autres encore que la visite commentée de l’exposition permanente vous aidera à répondre en s’appuyant notamment sur des photographies, des outils ou des vidéos.

Déroulé de la visite :

  1. À quoi ressemblait le site des chantiers

La visite de l’exposition « Bâtisseurs de navires » commence par la découverte d’une photographie aérienne des chantiers navals encore en activité en 1976. Cette première étape permet ainsi de repérer les principales structures (cale à sous-marin, grue Titan, etc.) liées à la construction d’un navire et de se rendre compte quelles traces du passé sont encore visibles aujourd’hui.

  1. Différentes étapes et métiers de la construction navale

La seconde partie de la visite se focalise sur les différentes étapes de construction d’un navire et les métiers qui y sont liés. Cette étape se construit autour de différentes mises en scène : un tronçon de navire en acier (de 3,80 m de hauteur et 5 m de largeur), des outils appartenant aux différents métiers de la construction navale (bureau d’étude, traçage, dessin, formage, rivetage, etc.), des témoignages sonores… Cela permet d’aborder  la question des grands changements techniques survenus au cours des XIXe et XXe siècles, ainsi que les conditions de travail des ouvrier·ère·s et leurs revendications.

  1. Lancement d’un navire et fermeture des chantiers navals

La visite se termine par la projection de deux films :

  • « Lancement du navire Le Corse » (durée 3 min), permettant d’appréhender tous les préparatifs et la technique d’un lancement de navire.
  • Film sur la fermeture des chantiers navals (durée 6 min), revenant sur les manifestations des ouvriers luttant contre la fermeture des chantiers Dubigeon (1987) et les licenciements liés, ainsi que sur les réactions de certains ouvriers au départ du dernier navire.

Formule « À la découverte des industries nantaises »

Public visé :
du CE2 au lycée

Durée de la visite + rencontre avec un·e ancien·ne salarié·e d’une industrie : 2h

Informations pratiques :

Descriptif :

L’agglomération nantaise a un passé industriel riche et varié : agroalimentaire, métallurgie, chimie, etc. Cette histoire a façonné la ville, ses habitant·e·s et son identité. Grâce au fleuve, de nombreuses entreprises aux productions variées se sont développées et ont fait preuve d’innovation pour perdurer jusqu’à aujourd’hui.

Déroulé :

  1. Découverte de repères géographiques et chronologiques de l’histoire de Nantes

Cette première partie de la visite se veut une introduction à l’histoire de Nantes : qu’est-ce qui a fait la richesse de Nantes ? Grâce à quoi la ville s’est-elle développée ? Quelles sont les phases de croissance et de crises ? Cette première approche permet de saisir l’importance de la situation géographique de Nantes, avec la présence de la Loire et le développement du port. Une grande quantité d’industries s’installent dans la ville grâce aux différentes marchandises arrivées dans le port.

    2. Le début des industries nantaises : le parcours d’une boite à biscuit

Pour parler du développement des industries nantaises au XIXe siècle, nous prenons l’exemple de la fabrication de biscuits et de leur contenant : de quelles matières premières a-t-on besoin ? Quelles industries sont concernées ?

Cela permet de comprendre le développement de l’industrie agroalimentaire (sucre, épicerie sèche, biscuiterie, etc.), avec des noms emblématiques comme Béghin Say ou LU, ainsi que ses liens avec l’industrie de la chimie, nécessaire pour protéger et illustrer les emballages.

    3. L’essor des industries nantaises au XXe siècle : le parcours d’un navire

Durant la première moitié du XXe siècle, les industries métallurgiques de l’agglomération connaissent un véritable essor.

Pour illustrer cela, nous prenons l’exemple de la construction d’un navire qui fait intervenir plusieurs secteurs de la métallurgie : sidérurgie pour le travail du métal brut, fonderie pour la fabrication d’un moyen de propulsion tel que l’hélice, mécanique pour le moteur, etc. 

    4. Rencontre avec un·e ancien·ne salarié·e d’une industrie nantaise

Pour terminer et compléter la visite, nous proposons aux élèves de faire une rencontre avec un·e salarié·e d’une industrie nantaise. C’est un moment d’échange privilégié et de transmission entre générations.

Formule « Nantes, d’isles en île »

Public visé :
du CM1 au lycée

Durée de la visite (atelier déjà inclus) :
2h

Informations pratiques :

 

Descriptif :
Cette visite permet de comprendre les changements d’un quartier et les mutations d’un espace productif à travers l’exemple de l’actuelle Île de Nantes. Par le biais d’un ensemble de cartes anciennes illustrant la formation progressive du quartier et des photographies anciennes et récentes, les élèves apprennent aussi à se repérer sur une carte.

©Musée départemental Dobrée, inv. 956-1-829, repr. Patrice Giraud, Denis Pillet, Inventaire général (DRAC)

Déroulé de la visite :

  1. Evolution de l’Île de Nantes : angle historique et géographique

La visite débute par une comparaison de cartes successives représentant la zone de l’Île de Nantes au fil des siècles (du XVIIe au XXe). Cette étude permet aux élèves de s’interroger : comment et pourquoi est-on passé d’un archipel d’iles à une île unique ? Pourquoi certaines industries se sont installées sur l’Île ? Quel est le rôle du port ?

  1. Les chantiers navals

La question des moyens de transport et notamment du pont transbordeur très utilisé par les ouvrier·ère·s permet d’aborder le thème des chantiers navals.

À partir de la découverte d’une photographie aérienne des chantiers navals encore en activité en 1976, les élèves repèrent les principaux bâtiments liés à la construction d’un navire (cales, grue Titan, nefs de la Loire, etc.) et se rendent compte des traces du passé encore visibles aujourd’hui.

  1. Rallye-photo sur le site des anciens chantiers navals

La visite se conclue par un atelier-jeu : les élèves, divisés en groupes, cherchent à retrouver, à partir de photographies d’archives, des traces de cette activité disparue sur le site actuel des anciens chantiers navals. Cette activité leur permet de repérer des traces du passé industriel lié à la construction navale.

Informations pratiques : prévoir de quoi prendre des photos (Appareils photo non fournis par la MHT).

Formule « Le port et les chantiers à l’âge industriel »

Public visé :
du CM1 au lycée

Durée de la visite:
1h30 à 2h

Informations pratiques :

  

Descriptif :

À travers l’exemple du célèbre navire nantais Belem, la visite propose de découvrir les chantiers navals et le port à la fin du XIXe siècle. Cette visite permet d’étudier les grands changements techniques et de comprendre le processus d’industrialisation.

©AHCNN-MHT

Déroulé de la visite :

  1. Découverte de l’histoire du Belem, navire emblématique de la fin du XIXe siècle

La visite commence par la découverte d’une maquette et de photographies du Belem, 3 mâts construit par les chantiers Dubigeon-Chantenay en 1896 et toujours en fonctionnement aujourd’hui. Ces différents supports permettent de parler de la vie dense de ce bateau : navire marchand, yacht de luxe britannique, navire école italien, et aujourd’hui navire école français accessible à tou·te·s.

Ce bateau est aussi le témoin d’une époque charnière pour la construction navale.

  1. Fin du XIXe siècle : De la coque en bois à la coque acier, et de la voile à la vapeur

La fin du XIXe siècle est marquée par de grandes évolutions techniques dont le Belem est témoin. Dans le contexte de la première révolution industrielle, les navires à voiles sont peu à peu délaissés pour les navires à vapeur. Une maquette de moteur à vapeur sert à illustrer ce changement de technologie. C’est aussi à cette période que les navires à coque en bois sont laissés de côté au profit d’une autre évolution technologique : les coques en acier rivetées.

Le Belem est aussi témoin du développement accru du commerce et du port.

  1. Différentes étapes de la construction navale et mutations du travail ouvrier

La période de la révolution industrielle est une période dense techniquement comme socialement. Dans cette troisième partie sont abordés les différentes étapes de construction navale et les savoir-faire propres à la construction acier. Les avancées sociales de l’époque seront aussi évoquées, comme par exemple le combat pour la diminution du temps de travail.

Formule « Sur les traces de Pierre et Ilda »

Public visé :
du CM1 au lycée

Durée de la visite:
2h

Descriptif :
Quelles étaient les conditions de vie et de travail des ouvrier·ère·s des chantiers navals nantais ? Cette visite propose aux élèves de s’identifier à des ouvrier·ère·s ayant réellement existé afin d’appréhender leur quotidien dans les années 1920. Il s’agit de comprendre leurs difficultés, leurs combats mais aussi leurs victoires.

©AHCNN-MHT

Déroulé de la visite :

Cette visite commentée sur les traces de Pierre Barbier et Ilda Bariller, travailleur·euse·s des chantiers navals dans les années 1920, a pour objectif de familiariser les élèves au monde industriel de l’époque.

Pour cela, la visite commence par la découverte de la fiche du personnel de Pierre et Ilda. Ces documents constituent la porte d’entrée pour comprendre de qui et de quoi l’on parle. Par la suite, à l’aide de différents éléments de l’exposition (sons, photographies, outils, …) sont évoqués les conditions de travail (accidents, maladie, inspection du travail), les métiers, l’origine des ouvrier·ère·s, les salaires, les combats de l’époque (loi sur les 8h de travail), ainsi que des notions telles que le syndicalisme, la formation professionnelle, le temps de travail, etc.

Formule « Dans la peau d’un·e ouvrier·ère des chantiers navals de Nantes en 1920 »

Public visé :
du CM1 au lycée

Durée :
4h (2x2h)

Informations pratiques :

Descriptif :
La formule « Dans la peau d’un·e ouvrier·ère des chantiers navals de Nantes en 1920 » regroupe la visite « Sur les traces de Pierre et Ilda » présentée ci-dessus et est complétée par un atelier archives.

Déroulé :

  1. Visite sur les traces de Pierre et Ilda (2h)

Cette visite commentée sur les traces de Pierre Barbier et Ilda Bariller, travailleur·euse·s des chantiers navals dans les années 1920, a pour objectif de familiariser les élèves au monde industriel de l’époque.

Pour cela, la visite commence par la découverte de la fiche du personnel de Pierre et Ilda. Ces documents constituent la porte d’entrée pour comprendre de qui et de quoi l’on parle. Par la suite, au travers de différents éléments de l’exposition (sons, photographies, outils, etc) sont évoqués les conditions de travail (accidents, maladie, inspection du travail), les métiers, l’origine des ouvrier·ère·s, les salaires, les combats de l’époque (loi sur les 8h de travail), ainsi que des notions telles que le syndicalisme, la formation professionnelle, le temps de travail, etc.

Au terme de la visite, les élèves reçoivent un fac-similé de la fiche du personnel d’un ouvrier ou d’une ouvrière ainsi qu’un livret « fil-rouge » pour regrouper leurs informations sur différentes thématiques telles que les métiers, la situation familiale ou l’habitat. Les élèves commencent à remplir ce livret dès la fin de la visite.

   2. Atelier-archive sur la vie ouvrière (2h)

Lors de l’atelier-archives réalisé en partenariat avec le Centre d’histoire du travail, les élèves sont amené·e·s à approfondir certaines thématiques vues lors de la visite mais aussi à en découvrir de nouvelles.

Comment se nourrissent les ouvrier·ère·s ? Comment se soignent-ils·elles ? Comment se mobilisent-ils·elles et que risquent-ils·elles ? Les élèves sont ainsi amené·e·s à travailler sur les notions de répression syndicale, les coopératives ouvrières de consommation, les bourses du travail, les revendications, les droits des femmes et les sociétés de secours mutuels.

Pour cela, les élèves travaillent par petits groupes sur chacune des thématiques et nous leur mettons à disposition des documents d’archives originaux et des fac-similés. Des questionnaires à remplir les accompagnent sur chaque thématique afin de retenir l’essentiel.

Informations pratiques :

La visite et l’atelier peuvent être espacés d’une semaine (ou plus) entre les deux, ou bien être réunis sur une seule et même journée

Formule « Les femmes dans les industries : un long combat de 1900 à nos jours »

Public visé :
collège

Durée :
4h (2h ateliers archives + 2h restitution publique) + les heures encadrées par la Maison Fumetti

Informations pratiques :

Descriptif :

Si depuis plusieurs années, les jeunes entendent parler d’égalité salariale, de lutte contre le sexisme et maintenant de matrimoine, peu d’entre eux sont conscients que ces combats sont anciens et se sont particulièrement développés pendant le 20e siècle. L’histoire a quelque peu oublié la place des femmes au sein des entreprises qui ont fait la richesse de l’agglomération nantaise. L’industrie nantaise, l’usine, l’atelier, ces secteurs qui restent dans l’imaginaire un univers majoritairement masculin, se sont beaucoup appuyés sur une main d’œuvre féminine et ce parcours a pour objectif de redonner aux femmes leur place dans cette histoire.

Déroulé :

  1. Atelier-archives sur les femmes dans les industries

Un premier atelier animé conjointement par la MHT et le Centre d’Histoire du Travail (CHT) permet aux élèves de découvrir des archives variées où la question des femmes est traitée de manière chronologique et thématique depuis 1900 jusqu’à nos jours. Plusieurs secteurs industriels sont abordés dans cet atelier,  tels que le textile, la construction navale ou bien encore les conserveries.

    2. Trois séances encadrées par la Maison Fumetti

Les ateliers 2, 3 et 4 sont consacrés à l’approche artistique. Les élèves sont accompagnés par une personne de la Maison Fumetti pour découvrir ce qu’est une affiche. Suite à cela, ils et elles sont invité·e·s à créer leurs affiches qu’ils et elles impriment, en utilisant le système de la sérigraphie.

    3. Restitution publique

La dernière étape concerne le temps de restitution publique. Cette dernière a lieu en présence des classes de collèges ayant participé au projet. Les élèves peuvent alors coller leurs affiches militantes dans l’espace public, devant le Bâtiment Ateliers et Chantiers de Nantes.

Formule « Nantes, ville industrielle »

Public visé :
du collège au lycée

Durée de la visite + jeu de l’oie : 2h

Informations pratiques :

Descriptif :

L’agglomération nantaise a un passé industriel riche et varié : agroalimentaire, métallurgie, chimie, etc. Cette histoire a façonné la ville, ses habitant·e·s et son identité. Grâce au fleuve, de nombreuses entreprises aux productions variées se sont développées et ont fait preuve d’innovation pour perdurer jusqu’à aujourd’hui.

Déroulé :

  1. Découverte de repères géographiques et chronologiques de l’histoire de Nantes

Cette première partie de la visite se veut une introduction à l’histoire de Nantes : qu’est-ce qui a fait la richesse de Nantes ? Grâce à quoi la ville s’est-elle développée ? Quelles sont les phases de croissance et de crises ? Cette première approche insiste sur l’importance de la situation géographique de Nantes, avec la présence de la Loire permettant le développement du port. Une grande quantité d’industries s’installent dans la ville grâce aux différentes marchandises arrivées dans le port.

    2. Découverte de branches industrielles ayant (eu) une très grande importance à Nantes

La visite revient ensuite plus en détails sur les grandes branches industrielles de l’agglomération et certaine marques emblématiques : raffinerie Béghin Say, biscuiteries Lu et BN, conserveries Cassegrain ou Saupiquet par exemple pour l’agroalimentaire. La partie consacrée à la chimie aborde la question de la dangerosité de certains secteurs ainsi que l’évolution technologique d’entreprises comme Armor ou NorPaper leur ayant permis de maintenir leur activité après plusieurs décennies. Enfin, les filières de la métallurgie (sidérurgie, fonderie, mécanique, construction navale, aéronautique) traitent d’entreprises pour certaines disparues, mais également d’autres ayant réussi à évoluer pour perdurer. À chaque fois, les métiers et les contions de travail sont également abordés, ce qui peut intéresser les filières professionnelles. 

    3. Jeu de l’oie

La visite de l’exposition « Nantes, ville industrielle » peut éventuellement être complétée par un jeu de l’oie sur les industries nantaises. Les différentes questions du jeu permettent ainsi de revenir sur un certain nombre de notions abordées au cours de la visite.

Les ateliers pédagogiques

La visite, notamment la formule « Bâtisseurs de navires », peut être complétée par un atelier adapté en fonction de l’âge des élèves.

Ça flotte ou pas ?

Public visé :
Maternelle, Primaire et 6èmes

Durée :
20 min à 30 min

Descriptif :
Partant de l’idée commune selon laquelle « un objet lourd coule », nous allons, grâce à diverses expériences pratiques, faire réfléchir les enfants aux questions de densité, de volume et de flottabilité. Pour les plus grands, l’atelier a aussi pour objectif de faire comprendre le principe d’Archimède ainsi que le calcul de volume.

Rallye-photo « Les chantiers, d’hier à aujourd’hui »

Public visé :
du CE1 au lycée

Durée :
40 min environ

Descriptif :
À partir d’images d’archives, les élèves doivent se situer dans l’espace et réaliser des clichés des lieux aujourd’hui. L’occasion de regarder différemment le territoire et d’apprendre à regarder les traces du passé…

Prévoir de quoi prendre les photos, la MHT ne fournit pas d’appareils.

Atelier-jeu sur les outils

Public visé :
du CE1 au lycée

Durée :
30 min à 40 min

Descriptif :
Qu’est-ce qu’une « grenouille » ? À quoi sert une clé Pélican ? À quoi ressemble une « étoile de six becs » ? C’est à ces questions et à beaucoup d’autres que les enfants (ou les plus grands) sont amenés à répondre lors d’un jeu par équipe.

Rencontre un ouvrier !

Public visé :
du cycle 2 au lycée

Durée :
45 min

Descriptif :
Cet atelier propose d’organiser une rencontre entre la classe et un ancien ouvrier des chantiers afin de favoriser l’échange et la transmission. Il est conseillé d’avoir préparé quelques questions en classe avant la rencontre.